Location de vacances
au coeur des vestiges du débarquement en Normandie
HISTOIRE
Le nom d’Asnelles (du latin “asinellas”, “petites ânesses”) apparaît pour la première fois dans un acte officiel de la fin du XIIe siècle, au moment où commencent les travaux de l’église primitive dédiée à Saint-Martin. A cette époque, un marché aux ânes se tenait dans le champ situé en face de l’église, près de la place publique, le “plânitre”. Le littoral était alors occupé par un vaste marécage qui engendrait souvent des fièvres : les habitants allaient implorer la protection de Sainte-Honorine dans une petite chapelle construite sur les ruines d’une villa gallo-romaine, qui se situerait non loin du nouveau cimetière.
Pendant le Moyen-Âge Asnelles n'était pas bâtie au bord de la plage, mais à un kilomètre du rivage. Cette situation avait plusieurs raisons : la côte n'était pas protégée des tempêtes et des hautes marées par des digues, comme elle l'est maintenant le bord de mer était souvent marécageux il était dangereux d'habiter près de l'eau, à cause des attaques possibles venant de la mer : pirates, corsaires, envahisseurs. La tradition rapporte que Guillaume le Conquérant, pour échapper à ses poursuivants, après s’être réfugié chez le baron Hubert de Ryes, aurait regagné son château ducal en empruntant des petits chemins creux, dont celui qui porte aujourd’hui le nom de "Sente au Bâtard". Cette sente qui part du Calvaire et qui franchit le ruisseau, la Gronde, contourne une partie du village et permet de découvrir anciennes fermes et vieilles maisons construites en pierre de Creully.
Jusqu’à la fin du XVII ème siècle, il existait, à l’embouchure de la Gronde, un petit havre, le port des Heurtault, accueillant chaque année près de 2000 bateaux qui faisaient du cabotage. Il fut comblé en une nuit par une tempête, si bien que le tribunal de l’amirauté, créé en 1554 à Asnelles, fut transféré à Bayeux.
Au dix-huitième siècle, quelques maisons furent bâties plus proches du rivage même si le danger venant de la mer était toujours présent. Asnelles fut alors le siège d’une capitainerie. C’est sur cette capitainerie que fut construite « La Morvandelle » à la fin du dix-neuvième siècle. Une milice locale, formée des hommes du village était chargée de surveiller la mer et de signaler toute approche de navire anglais. Ils étaient équipés de fusils et de munitions. Une rue du village s'appelle toujours « rue du magasin » (à poudre). La milice n'était pas très populaire parmi les habitants : elle occupait les hommes au moins deux nuits par mois et le coût de cette garde était supporté par la population. En revanche, les hommes du village ne risquaient pas d'être recrutés comme soldats.
Pendant le règne de Napoléon, la guerre entre la France et la Grande Bretagne fut continuelle et les affrontements locaux furent nombreux. En 1812, une bataille, entre une frégate anglaise et une batterie française, se déroula à l'endroit même de l'actuel port artificiel. En haut de la falaise, entre Asnelles et Arromanches, un petit monument a été érigé, à la mémoire du Capitaine Renard, commandant de la batterie, tué durant le combat. Plusieurs boulets de canon, datant de cette période, avaient été scellés dans la maçonnerie. (La plupart de ces boulets ont été volés par la suite). De nos jours, beaucoup de visiteurs, venant au point de vue panoramique, passent devant ce monument sans le remarquer.
Au dix-neuvième siècle, le danger de guerre disparut. Une digue fut construite le long de la mer, et l'on construisit beaucoup de maisons. La plupart de ces maisons appartenaient à de riches propriétaires, habitants de Bayeux ou de Caen, et parfois de Paris (après la construction d'une ligne de chemin de fer entre Paris et Bayeux, un petit chemin de fer relia Asnelles à Bayeux). Certaines de ces maisons de vacances étaient des habitations de luxe, parfois de véritables manoirs. Asnelles devint la plage de Bayeux, une station à la mode, avec plusieurs hôtels, des restaurants, un casino etc.... C'est à cette époque que le conseil municipal demanda aux autorités la modification du nom de la commune. Ils voulaient l'appeler 'Asnelles la Belle Plage ». Cette transformation fut refusée. (A peu près au même moment, Arromanches obtenait le droit de s'appeler Arromanches les Bains ; allez savoir pourquoi). De nos jours certaines personnes continuent d'utiliser le nom refusé, pour des documents non officiels.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les occupants Allemands fortifièrent le rivage, érigeant de nombreux blockhaus, rasant des maisons pour avoir des champs de tir dégagés. Le 6 juin 1944, parmi les autres plages de débarquement, Asnelles était dans le secteur nommé Gold Beach (sur les cartes anglaises du Débarquement, Asnelles est appelé « Le Hamel ». (Ainsi se nomme la partie de la commune qui borde la mer). Aucun débarquement n'était prévu à Arromanches (le village était entouré de falaises garnies de blockhaus allemands). Les troupes débarquées à Asnelles passèrent par la campagne et attaquèrent Arromanches en venant de l'intérieur des terres. La bataille sur les plages et dans les rues d'Asnelles fut violente et les derniers bunkers ne furent pris qu'en fin d'après-midi. Plusieurs rues d'Asnelles ont reçu le nom d'une Unité Britannique et la place du village porte le nom du Major Stanier, qui commandait la 231 ème Brigade. Sir Alexandre Stanier, devenu général par la suite, est revenu bien des fois à Asnelles. Il est décédé en 1995. D'autres troupes, débarquées à Asnelles, avaient pour objectif de libérer, toujours en venant de l'intérieur, le petit port de pêche de Port en Bessin, à 15 km à l'Ouest. Ce qui fut fait au matin du 7 juin.
Après la guerre, Asnelles s'est agrandie. Les marais ont été peu à peu drainés, et beaucoup de maisons y ont été bâties. De très simples cabanes dans les premiers temps, uniquement pour des vacances, puis des maisons en dur, dont beaucoup sont occupées à l'année en tant que résidences principales.
Asnelles et Maurice SCHUMANN "la voix de la résistance" Maurice SCHUMANN était l’une des voix de Radio Londres de la BBC lors de la seconde guerre mondiale. Maurice SCHUMANN est mort à Paris le 9 février 1998. Il est enterré à Asnelles, tout près de la plage où il débarqua en 1944. Une des rues d’Asnelles porte son nom. Maurice SCHUMANN entre dans le journalisme à l'Agence Havas (de 1935 à 1939). Engagé volontaire en 1939, il rejoint De Gaulle en Angleterre fin juin 1940 et devient le porte-parole de la France Libre, d'abord avec l'armée britannique puis avec la 2ème DB du Général Leclerc qui délivre Paris. Maurice Schumann a donc participé au premier plan à la résistance contre l'ennemi allemand. Il a été, au cours des cinq années de guerre, la voix de la résistance de la France libre. Par l'intermédiaire de Radio Londres de la BBC, il s'adressait chaque jour aux Français et aux combattants de l'ombre pour les encourager à poursuivre leur périlleux et courageux engagement.
Derniers commentaires
02.09 | 09:10
Studio coquet et au calme avec accès direct à la mer, commerces accessibles à pied, très reposant !
Nous avons passé des vacances super, nous avons beaucoup visité la région. La Passerose est magnifique avec son jardin et son accès à la plage
28.06 | 21:20
12.05 | 14:47
Petit mais rien ne manque. Lieu très calme et l'accés direct par le jardin à une superbe et grande plage de sable fin. c'est fantastique !
Petit mais suffisant. Tout est parfait : propre, jardin agréable, la mer au bout du jardin. C'est parfait pour des vacances paisibles à la mer.
07.05 | 14:59
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